> "Make up art academy Paris" a maquillé tous les mannequins du défilé du "Sari dévoilé".
http://www.makeupartacademyparis.com
> JPC formation coiffure s'est occupé des coiffures.
http://www.jpcformationcoiffure.com
> A la source de la mode indienne, le sari
Plus qu'un vêtement, le sari est un symbole, une identité, une posture.
Porté par des millions de femmes indiennes, l'origine du sari remonte à 100 avant J-C. Toujours très vivant en Inde, ce vêtement traditionnel est une large bande de tissu (coton, soie, organdi...) d'environ 1m20 de large sur 6 mètres voire 8 mètres de long drapé autour du corps de la femme. La façon de le porter varie selon les régions, les castes, les religions...
Chaque couleur a un sens :
Blanc : couleur traditionnelle des brâhmanes ou prêtres (la teinture étant considérée comme impure), c'est aussi la couleur du deuil, portée donc par les veuves.
Vert : jadis la couleur de la caste des vaishya (marchands). Elle est aujourd'hui surtout un signe d'appartenance à la communauté musulmane. Des saris verts sont portés aussi, dans certaines régions de l'Inde, pour le mariage.
Bleu : traditionnellement la couleur de la caste des shûdra (agriculteurs, artisans, tisserands...). Elle était évitée par les castes élevées (le procédé d'obtention de l'indigo étant considéré comme particulièrement impur).
Noir : couleur traditionnellement rare, considérée de mauvais augure.
Rouge : couleur de la caste des kshatriya (nobles guerriers). Censée être de bon augure. C'est également la couleur la plus habituelle des saris de mariage.
Jaune et safran : son symbolisme est lié à la religiosité, à l'ascétisme. Dans certaines régions de l'Inde, une tradition veut qu'une mère porte un sari jaune sept jours après la naissance de son enfant.
Les motifs fréquemment utilisés ont une signification :
Mangue stylisée (cf. ci-dessus) : il s'agit avant tout d'un symbole de fertilité et d'abondance.
Éléphant : il représente, sans surprise, la puissance, le pouvoir, la royauté mais son symbolisme peut aussi être associé à l'eau et à la fertilité.
Perroquet : il est signe de passion, de séduction.
Poisson : un autre signe de fertilité et d'abondance, mais aussi de pouvoirs surnaturels.
Conque : elle représente le son divin.
Bien sûr on rencontre aussi divers motifs de fleurs, plus ou moins stylisées, à valeur purement décorative ou au symbolisme varié...
Le sari, par la pureté et la simplicité vestimentaire, sans attache aucune, a inspiré de nombreux stylistes, qu'ils soient indiens ou occidentaux. Il est donc naturel que le Sari dévoilé place le défilé de ce sari en introduction.
Les hommes de ce défilé de saris portent des vestes du créateur styliste SAKAL.
Styliste, autodidacte depuis deux ans, SAKAL crée des vestes d'inspiration indienne ou thaïlandaise, très originales.
> Toutes les mannequins du défilé de Sari portent les bijoux de Martine Création :
Martine définit elle-même ses oeuvres :
"Dans l'univers des accessoires de mode, mes créations sont synonymes de surprise et de bijoux uniques, de force, d'imagination et d'audace...
Durant toutes ces dernières années, ma fascination pour la matière et la mode au quotidien m'a permise de me concentrer sur le design du bijou. Je prends beaucoup de plaisir à faire des recherches dans les chantiers, les déchetteries, les greniers... en vue de donner une seconde chance à certains objets.
J'utilise des matériaux de récupération aussi divers que les perles, les strass, les lustres, les chandeliers, les serrures, les poignées de meubles, les enjoliveurs, les bijoux cassés ou même le gros sel. Mes bijoux abondent de symboles issus de cultures et de religions différentes les unes des autres, ce qui conduit à une rencontre inattendue entre le brut et l'élaboré, le naturel et l'industriel, le tout en tâchant de respecter l'harmonie et la beauté de l'ensemble.
Mes sources d'inspiration sont multiples : la mode, la rue, la flore, le folklore, la fête, la nuit, le mystique, l'art contemporain, etc...
Lors de la création de chaque nouveau bijou, j'entrevois surtout la joie que je pourrai donner à la personne qui osera porter la différence !"
http://www.martine-creation.com/
> MOHANJEET
Journaliste politique, gérante conceptuelle de boutiques de mode, créatrice de costumes pour le cinéma, Mohanjeet Grewal, partie de son Inde natale pour les Etats-Unis en 1952 arrive à Paris dans les années 60 et ouvre ses premières boutiques La Malle de l’Inde, puis celle portant son prénom Mohanjeet en 1968. Dés 1969, la presse célèbre le talent de cette pionnière, ambassadrice de la mode indienne, le succès est immédiat.
Son audace, création du mini-sari, son énergie et sa générosité vont émerveiller Paris. Ses premiers clients et amis sont Romain Gary, Jean Seberg, Catherine Deneuve, Yves Saint Laurent, Jane Fonda…
Sa vie est un roman fait d’incessantes rencontres : journalistes, romanciers, cinéastes, acteurs, peintres, photographes, couturiers…
Mohanjeet parcourt plusieurs fois par an l’Inde à la recherche des plus beaux tissus qu’elle fait travailler par les meilleurs artisans de différentes régions. La majorité des créations de Mohanjeet ont la singularité d’être réversibles et célèbrent à leur façon la multiplicité et la diversité qui caractérisent le sous-continent Indien. "Plus qu'une fibre, un idéal !" Mohanjeet s’approprie cette citation de Gandhi à propos du Khadi (ce tissage traditionel revalorisé par le Mahatma pour retrouver un début d'indépendance économique face aux importations de textile anglais) que l’on retrouve imprimée sur sa carte de visite tout comme elle inscrit cette phrase sur les murs de chacune de ses boutiques : "Celle qui conquiert l’amour", traduction littérale de son prénom "Mohanjeet".
Pour le Sari dévoilé, Mohanjeet présentera quelques unes de ses créations de sa boutique au coeur de Saint Germain, 21 rue Saint-Sulpice Paris VI.
(extrait du blog de Mohanjeet – texte de Hervé Perdriolle)
http://mohanjeetintro.blogspot.com/
> BISHI
Biswajith VADAKUMURY KESAVAN connu sous le nom BISHI est originaire du Kérala.
Il est styliste et designer. (Prix du CETELEM, "Meilleur Projet Professionnel", Université de Sorbonne, Paris, 2002)
Après ses premières collections en Inde de 1996 à 1998, il présente ses créations à Paris jusqu’en 2004.
Il récolte les honneurs de la presse française et indienne (dont le New Indian Express). Costumier pour le court métrage "Last Summer", de Laurent King et pour plusieurs série de télévision d’Asianet, une chaîne Indienne, il continue aujourd’hui ses créations de styliste et se consacre à son autre passion, la peinture.
Pour le Sari dévoilé, Bishi nous fait l’honneur de nous présenter, en avant première, les modèles de sa toute nouvelle collection.
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