Le sari dévoilé

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Le foyer Annapurna Mbila Mandana se trouve à Mumbai. Il accueille les femmes maltraitées. L'association leur vient en aide, les abrite, les soigne et les accompagne dans leur reconstruction sociale. Comme cette jeune femme, Kiran, venue ici parce qu’elle a été brutalisée par son père. Elle fait des études d'infirmière, réussit son diplôme et trouve un emploi à l'hôpital. Une belle histoire qui pourrait inspirer les studios de Mumbai...

Vimochana est installée à Bangalore, capitale du Karnatakha. C'est une association de défense du droit de la femme. Elle trouve l'origine de sa vocation dans l'observation critique des statistiques policières sur le nombre élevé de cas de décès "non naturels" de femmes, dont un fort pourcentage par immolation. Elle s'emploie à dénoncer la violence faite aux femmes et exerce une pression sur les autorités locales. Avec succès car, vers la fin des années 90, le Karnatakha vote une loi réservant un quota pour les femmes, dans la représentation politique. Les études sérieuses et de qualité, effectuées par Vinochana, ont acquis une grande crédibilité. Ainsi en avril 1999 est née, avec leur contribution, une commission d'enquête parlementaire sur les atrocités à l'encontre des femmes.

On ne peut que louer le dévouement et l'humanisme de ces deux associations, parmi de très nombreuses autres, qui nous donnent de l'espoir. A l'ombre de la lumière projetée sur les succès économiques et commerciaux de l'Inde qui brille, il faut applaudir cette société civile qui travaille avec humilité, sans bruit mais avec une grande efficacité.

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"On entend dire que les hommes sont plus capables que les femmes en matière de technologie, mais c’est simplement qu’ils y ont plus facilement accès !" Gayati Buragohain

Gayati Buragohain a surmonté la méfiance, si ce n'est l'hostilité, des professeurs et des camarades masculins pendant ses études universitaires. Les filles peuvent difficilement s'exprimer durant les cours, par timidité ou par peur du ridicule. D'autre part, elles sont largement exclues des activités extrascolaires.

C'est pour permettre aux filles d'accéder pleinement à tous les moyens de la connaissance, qu'elle a créé en août 2007, l'association Feminist Approach to Technology (F.A.T.). Cette association initie aux nouvelles technologies, et elle n'est réservée qu'aux femmes. En effet, celles-ci sont sous-représentées dans ces secteurs économiques (21 % de l'ensemble des salariés). Beaucoup de domaines sont abordés : Internet, le fonctionnement des ordinateurs, les sites web, etc...

FAT ne s'adresse pas qu'aux étudiantes, elle forme également des femmes de tous âges et de toutes conditions.

L'environnement exclusivement féminin donne confiance aux femmes qui peuvent, sans crainte et sans honte, s'exprimer aisément.

FAT permet ainsi aux étudiantes d'acquérir de vraies compétences et d'entrer dans le marché du travail. Les besoins en main-d’oeuvre du secteur technologique (un des moteurs de l'"India shining") dépassent les préjugés culturels.

Ainsi s'ébauche une mutation prometteuse grâce, encore une fois, à une action de la société civile.

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Les attentats sanglants de Bombay ont révélé le visage sombre de l’Inde, la plus grande démocratie du monde, confrontée depuis des décennies à la violence des extrémismes religieux, qu’ils soient musulmans ou hindous. Mais cette montée des communautarismes n’est pas un phénomène strictement masculin.

Les mouvements nationalistes mobilisent un grand nombre de femmes, qui se reconnaissent dans la représentation de la nation comme centre du foyer, de la maison et de la parenté. Certaines d’entre elles vont même jusqu’à appartenir à des groupuscules ultra-radicaux, assimilant la femme à une déesse, Durga, destructrice du démon.

Ces actions révèlent l’aspiration des femmes à changer de condition au risque parfois de se perdre dans les tentations identitaires, qui, dans les faits, ne se traduisent pas comme un vecteur d’émancipation, au contraire. Souvent, les femmes qui se font connaître comme leaders sont réduites au silence, menacées et parfois assassinées.

Pourtant, la représentation féminine dans le système politique indien n’est pas un leurre. En 1992, l’Inde a changé sa constitution pour ajouter des quotas pour tous les postes élus localement, notamment au sein des conseils de villages (panchayats) qui doivent réserver un tiers de leurs sièges aux femmes. En 2005, la Women’s Reservation Bill a été votée, introduisant un quota d’un tiers de femmes au Parlement et à l’Assemblée d’Etat.

Bien entendu on est loin d’une représentation paritaire des femmes dans la vie politique et sociale de l’Inde (n’est-ce pas une tendance mondiale ?). Cependant les indiennes, qu’elles agissent à l’intérieur ou hors du système, contribuent fortement à la transformation sociale de leur pays. Espérons seulement qu’elles ne choisissent pas la voie de l’extrémisme et de la violence pour se faire entendre.

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Plus d’un milliard d’habitants et une délégation indienne de 57 athlètes aux Jeux Olympiques de Pékin. Qui n’a pas remarqué cette pauvre représentation du sport de l’une des grandes puissances économiques mondiales en devenir ? Ou plutôt, qui l’a remarquée ?

L’Inde, pourtant candidate pour accueillir les Jeux Olympiques de 2020, n’a obtenu que 15 médailles depuis son indépendance, la plupart d’entre-elles acquises en hockey sur gazon.

Pourquoi donc ce désintérêt pour le sport, pourtant vecteur incontournable pour démontrer la force d’une nation et asseoir sa présence internationale ? Un manque d’investissements, des infrastructures insuffisantes, un accès difficile voire impossible à la pratique du sport pour les plus pauvres, sont les raisons avancées pour expliquer cette lacune. Mais plus encore, il faut évoquer une culture sportive nationale très peu développée en Inde.

Qui peut donc changer les mentalités ? Une femme peut-être. Sania Mirza, championne de Tennis originaire d’Hyderabad, devenue l’icône de millions de jeunes indiennes. Classée parmi les 50 meilleures joueuses du monde, elle déclare haut et fort que l’Inde doit à présent s’émanciper d’un complexe d’inadaptation face à la compétition internationale.

Mais Sania, jeune femme de 20 ans, a d’ores et déjà compris la portée de sa notoriété dans le cadre d’une campagne nationale lancée contre l’avortement des fœtus féminins et l’infanticide des filles, en utilisant son image sur des posters où on peut lire "votre fille pourrait être la prochaine championne".

Peut-être un espoir pour toute une génération de femmes indiennes de demain ?… si on les laisse grandir.

> Charles Belconde

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Success stories

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Pour la troisième année, le magazine américain FORBES vient de classer Indra NOOYI, parmi les dix femmes d’affaires les plus puissantes au monde. Elle a 52 ans, elle est née à Madras et a fait ses études à l’iniversité de Yale aux Etats-Unis où elle y habite toujours. Indra NOOYI est la directrice financière de PepsiCo.

Abha DAWESAR est plus jeune, elle a 34 ans. Nous avons déjà parlé dernièrement, de son livre à succès : Babyji. Née à New Delhi,  cette diplômée de Harvard a travaillé à New York dans la finance.  Elle se lance ensuite dans l'écriture et devient rapidement un auteur reconnu sur la scène littéraire internationale. Elle vit aujourd'hui entre Delhi et Paris.

Susheela RAMAN est chanteuse. Elle est née à Londres en 1973. Ses influences sont multiples : de l’Inde du Sud, d’où sont originaires ses parents, mais aussi le jazz ou la musique africaine. En 2000, elle sort son premier album Salt rain, très bien accueilli.

Trois exemples de femmes de la diaspora indienne. Trois "success story". Leurs audaces et leurs envies auraient-elles pu s’exprimer en Inde ? Que ce soit dans le monde des affaires ou des arts, l’Inde n’a pas encore levé toutes les barrières socio-culturelles, loin s’en faut. Mais ces femmes, qui s’épanouissent à la faveur de la liberté occidentale, se ressourcent aussi dans la puissance traditionnelle de leur pays. Indra NOOYI reste dans la lignée des dynasties d’entrepreneurs indiens (Tata, Birla, Mahindra,…). Abha DAWESAR  a probablement été influencée par la sensualité de certains textes sacrés. Susheela RAMAN se nourrit de la musique classique indienne.

La diaspora indienne a cette chance de profiter de deux cultures riches et créatives, et particulièrement les femmes. Avec, en contrepartie, une quête identitaire plus complexe.

> Charles Belconde

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mariage

En Inde, les mariages arrangés sont plus la règle que l'exception.

C'est-à-dire que la rencontre des futurs époux, dans la plupart des cas, n'est pas fortuite. Les parents, ou des membres de la famille, qui ont le désir de marier leur enfant, organisent la rencontre en vue d'un aboutissement soigneusement programmée. Ils estiment que, pour diverses raisons, cette union conviendrait à chacun des intéressés. Cette conception du mariage heurte, en général, les occidentaux. Cette restriction à la liberté de choisir leur est difficilement acceptable.

Pourtant, souvent, les jeunes gens acceptent, voire sollicitent, cette pratique. Ils l'ont intégrée.
Nous touchons ici, un point sensible de la différence des cultures.

Quoiqu'à y regarder de plus près le succès des sites de rencontres virtuelles ressemblent aussi à des pratiques organisées, pour ne pas dire industrialisées.

L'exposition "Le Sari dévoilé" n'éludera pas ces questions. Il ne s'agira pas de dénoncer les traditions, mais d'en saisir toute la complexité en dépassant nos préjugés.

> Charles Belconde

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Inde_eternelle



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Le 5 mars, a eu lieu un peu partout en Inde (Khajurao, Varanasi, Mumbay,...) le Shivaratri Mela : la célébration du mariage de Shiva avec Parvati.
Une concentration exceptionnelle de sadhus* est observée à cette occasion. Méditations, rituels, liesses accaparent les indiens (surtout les hindous bien sûr). Après un bain dans le Gange, les fidèles se rendent aux temples pour vénérer Shiva. Le culte se prolongera toute la nuit. On imagine le bruit, les cris, les chants et la ferveur de ces instants.
C'est l'Inde éternelle, celle qui vient du fond des temps. C'est l'Inde des dieux et des déesses d'une mythologie débordante d'imagination. C'est ce qui fait de ce pays, un pays à part. Une évolution majeure de ces dernières années est, d'ailleurs, la fierté des indiens d'assumer cette indianité, même chez les classes moyennes et riches souvent enclines à imiter l'Occident.

Mais l'Inde éternelle, c'est aussi la femme bien sûr.

Drapée dans son sari, elle incarne la beauté et la tradition. Cette image bienveillante mais contraignante symbolise tout le paradoxe de la femme indienne. En effet, les ambitions économiques de l'Inde les exposent à un nouveau défi : se construire une identité en conciliant l'Inde qui brille et l'Inde éternelle. Et quel sera alors le nouveau visage de la femme indienne ? Les réponses à cette question nous permettront-elles d'appréhender les mutations à venir de la société indienne ?
C'est l'Inde face à son Histoire éternelle...

> Charles Belconde

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Bharati au miroir de l’Inde

Bharati

Cette année encore, le succès fut acquis. Les couleurs, les chants, les danses, les artistes nous entraînent, c’est vrai, dans un étourdissement bien agréable. Mais le plus intéressant est ailleurs. Bharati, c’est l’image que l’Inde se fait d’elle-même pour les occidentaux. C’est l’imaginaire de l’Inde pris dans ses visions convenues : beauté, mystère, tradition, sagesse, etc…  Mais ce qui nous importe, au Sari Dévoilé, c’est la perception de la femme. L’héroine est étonnamment discrète et passive. Certes, on la voit constamment, ou presque, mais elle est peu active.  Elle est surtout l’objet de la fureur des hommes : l’ire du père, la passion de l’amant, la jalousie de l’éconduit et nulle trace de la mère…
Bien entendu, tout cela n’est qu’un divertissement, mais Bharati donne tout de même une idée des tensions - voire des contradictions - qui traversent l’Inde d’aujourd’hui : entre moquerie de l’Occident et dénonciation des traditions, entre évocations des dieux et persiflages des coutumes… l’Inde se cherche.
A sa façon, Bharati nous révèle ce conflit propre aux nations qui émergent, entre traditions et modernités. Quand on sait la force des coutumes en Inde et la vitalité de son développement, on devine que rien ne sera facile.

> Charles Belconde

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