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Commentaires

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Joseline Beurier

Bonjour Charles

Les clichés ne déforment pas la réalité, mais en donnent une vision momentanée. Et l'histoire universelle des amours difficiles ont toujours nourri l'imagination. Bharati c'est ça. Une partie de la réalité et en même temps une nourriture pour le rêve.

La vérité n'a pas rôle à nous convenir. Elle est telle qu'elle est, c'est tout. On ne peut que discuter, commenter, polémiquer.

Charles

Bonjour,
Joseline, tes remarques sont pertinentes. Cependant j'aimerai saisir : ton commentaire commence par "ce spectacle ne montre rien de l'Inde que des clichés bien connus des Occidentaux" pour reconnaître finalement que c'est "donc (une) histoire universelle". Qu'est alors Bharati ? une suite de clichés, par conséquent déformant les réalités ou une une histoire universelle, donc fondée sur des faits avérés ? Cette contradiction indique bien les confusions qui nous habitent, moi le premier. Nous ne devons pas nous le cacher, mais cela appelle aussi (surtout ?) à traquer, sans fuite et sans angélisme, la vérité. Même si elle ne nous convient pas toujours.

Joseline Beurier

Bharathi au miroir de l'Inde.

Non pour moi ce spectacle ne montre rien de l'Inde que des clichés bien connus des Occidentaux. Cela leur permet de situer cette nation dans leur imaginaire. Ce n'est juste qu'un divertissement original, exotique, agréable parce que coloré, musicalement différent, distribué par une histoire de Roméo et Juliette à l'indienne.

Ce que j'y ai vu c'est d'abord la confrontation de deux cultures, celle occidentalisée du jeune homme, et celle traditionnelle de la jeune femme. Point de moquerie, ou de dénonciation, juste une reconnaissance de l'existence de deux mondes différents.

Les femmes étaient nombreuses sur scène, c'est vrai. L'héroïne était partagée entre la tradition représentée par son père et le modernisme représentée par le jeune homme. L'absence de la mère pourrait signifier qu'elle n'a aucune action sur l'avenir de sa fille. Il était déjà tracé par le père et le promis, par des hommes. Mais c'est la jeune femme qui décide de suivre son amour, faisant fi des traditions, de son père, délaissant son promis. Un exemple pour les femmes !

Aussi étrange que ce soit, cette histoire touche aussi beaucoup les jeunes femmes d'origine maghrébine. Donc histoire universelle.

Oui ce ne sera pas facile ! Mais l'Inde trouvera en elle, en ses femmes, toute l'énergie pour sortir du carcan traditionnel.

Joseline

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