"On entend dire que les hommes sont plus capables que les femmes en matière de technologie, mais c’est simplement qu’ils y ont plus facilement accès !" Gayati Buragohain
Gayati Buragohain a surmonté la méfiance, si ce n'est l'hostilité, des professeurs et des camarades masculins pendant ses études universitaires. Les filles peuvent difficilement s'exprimer durant les cours, par timidité ou par peur du ridicule. D'autre part, elles sont largement exclues des activités extrascolaires.
C'est pour permettre aux filles d'accéder pleinement à tous les moyens de la connaissance, qu'elle a créé en août 2007, l'association Feminist Approach to Technology (F.A.T.). Cette association initie aux nouvelles technologies, et elle n'est réservée qu'aux femmes. En effet, celles-ci sont sous-représentées dans ces secteurs économiques (21 % de l'ensemble des salariés). Beaucoup de domaines sont abordés : Internet, le fonctionnement des ordinateurs, les sites web, etc...
FAT ne s'adresse pas qu'aux étudiantes, elle forme également des femmes de tous âges et de toutes conditions.
L'environnement exclusivement féminin donne confiance aux femmes qui peuvent, sans crainte et sans honte, s'exprimer aisément.
FAT permet ainsi aux étudiantes d'acquérir de vraies compétences et d'entrer dans le marché du travail. Les besoins en main-d’oeuvre du secteur technologique (un des moteurs de l'"India shining") dépassent les préjugés culturels.
Ainsi s'ébauche une mutation prometteuse grâce, encore une fois, à une action de la société civile.
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