Le sari dévoilé

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Mangalore

Il y a quelques semaines de cela, un bien triste événement s'est produit à Mangalore, une ville sur la côte Ouest de l'Inde, à la même latitude que Bangalore. Un samedi soir, alors que les gens sortaient dans les restaurants, bars, cafés... pour profiter de leur week-end, des groupes d'indiens appartenant à des groupuscules d'hindous extrémistes ont fait irruption dans de nombreux bars. Ils s'en sont alors pris à toutes les femmes qu'ils voyaient et les ont frappées. Ils avaient organisé ces descentes pour lutter contre la "dépravation" des femmes, qui osaient sortir dans des bars fréquentés par des hommes, boire de l'alcool (!!) et s'amuser, voire même danser !! Ce comportement scandaleux méritait d'être justement puni. Cet événement s'est retrouvé dans les médias de toute l'Inde et de nombreuses personnes se sont émues de tels actes. Néanmoins, les extrémistes arrêtés ont été très vite relâchés par la police. Pourquoi ? Parce qu'aucune plainte n'avait été déposée contre eux. En effet, les victimes étaient terrorisées par ce groupuscule relativement puissant en Inde, et porter plainte aurait signifié subir de nouvelles agressions par la suite (voire même se faire tuer).

Le maire de Bangalore en a alors profité pour essayer de durcir encore les lois contrôlant les soirées à Bangalore. Aujourd'hui, un couvre feu est en place dans tous les bars/boîtes de Bangalore à partir de 23h30. Ceci pour lutter contre la dépravation de la jeunesse. Il est également interdit de danser dans les lieux où de l'alcool est vendu. Bien évidemment, ceci n'est pas respecté mais de nombreuses soirées sont perturbées par l'arrivée de la police venue contrôler que personne ne dansait. Pourquoi cette interdiction ? Mais c'est évident ! Imaginez un lieu où les femmes et les hommes se côtoient, où les gens boivent de l'alcool et où l'on peut danser : cette situation conduirait forcément à des scènes d'orgie et la pureté des femmes serait alors compromise ! Cette situation est dénoncée par de nombreux indiens mais soutenue par de nombreux autres.

Malheureusement, "That's also India".

> Sébastien C.

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Les mariages forcés

C'est l'histoire d'un phénomène très connu sur l'Inde : les mariages forcés. Certains appellent cela des mariages arrangés mais cela revient au même : les futurs mariés ne se choisissent pas. L'Inde n'est pas le seul pays à pratiquer cela et la France faisait de même il n'y a encore pas si longtemps que cela. Mais je voulais parler de ces mariages forcés pour présenter une autre façon de les voir. On a toujours l'impression que la victime des mariages forcés est la femme. L'homme devrait donc être content qu'on lui trouve une femme et cette dernière devrait être malheureuse de sa condition. Je vais donc présenter deux indiens de mon entreprise, des hommes.

Le premier s'est marié quelques jours avant que j'arrive en Inde. Lorsqu'il m'a dit pour la première fois qu'il venait de se marier, je lui ai dit tout heureux pour lui : Félicitations !! En voyant son peu d'enthousiasme face à ma réaction, j'ai été surpris. Il m'a alors dit : "bon en fait, je ne la connais que depuis 3 mois". Bien court en effet. "Et je ne l'ai vu que 2 fois. Une fois en septembre pendant une heure chez elle et une fois en novembre chez moi pendant une demie heure". Ce collègue est vraiment très gentil et très calme et cela m'a fait vraiment de la peine pour lui. Il a continué "je vais pouvoir commencer à la connaître maintenant". De toute façon, il n'a pas eu le choix, ses parents ont décidé pour lui et il n'était pas envisageable qu'il puisse trouver lui-même sa femme.

Le deuxième est un autre collègue, encore célibataire. Quand je lui demande s'il a une copine, il me dit non. Lui non plus ne pourra pas choisir sa femme. Les quelques fois où on en parlait, on sentait la tristesse chez lui. Même s'il tombe amoureux d'une femme, il n'est pas question qu'il se marie avec. Ses parents sont très traditionnels et n'envisagent même pas de ne pas pouvoir choisir pour leur fils. Cela rend mon collègue vraiment triste, de savoir qu'autour de lui, les mœurs changent, que beaucoup de ses amis peuvent choisir leur femme mais que lui, est condamné à épouser une femme qu'il ne connaît pas et n'appréciera peut-être pas.

Cela ne veut pas dire que leurs femmes ne sont pas tout aussi tristes de la situation mais eux le sont, c'est sûr.

> Sébastien C.

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Le micro crédit

Depuis maintenant une semaine, je partage mon appartement avec une française. Elle travaille pour une banque indienne qui fait des micros crédits. Qu'est ce qu'un micro crédit ? C'est un petit crédit !

Non plus sérieusement, certaines ONG se sont rendues compte que dans les régions pauvres, les gens pourraient énormément améliorer leur quotidien avec seulement une faible somme d'argent. L'idée a donc émergé et des organismes ont eu l'idée de prêter de l'argent mais pour de très petites sommes.

Pour le cas que je connais, les demandeurs doivent se regrouper par groupe de 4 personnes, 4 femmes pour être plus précis. L'organisme prête de l'argent au groupe et non à l'individu. Le groupe doit donc rembourser l'emprunt (ce qui veut dire que si une des personnes ne peut pas rembourser, les autres doivent le faire à sa place). Cela permet de responsabiliser les emprunteurs et de créer des liens de solidarité.

Pourquoi des femmes uniquement ? Parce qu'on s'est rendu compte que les femmes étaient beaucoup plus responsables que les hommes et allaient utiliser cet argent pour de bonnes raisons et non pour aller boire.

Il y a 3 types de raisons pour lesquelles ces banques prêtent :
- payer les études des enfants,
- financer leur petit business,
- les deux à la fois.

C'est donc par ces femmes que de multiples foyers vont pouvoir améliorer leur quotidien.

> Sébastien C.

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La cérémonie

Nous sommes en fin d'année. Tous les employés de l'entreprise sont invités à se rassembler sur le toit de l'immeuble pour assister à la remise des prix des "employés de l'année".
Une centaine de chaises sont installées et les gens affluent pour prendre place. Je m'approche à mon tour des chaises et vais m'asseoir à côté d'un autre expatrié français. Il me dit alors "ils sont vraiment incroyables !".

Je ne comprends pas tout de suite et regarde alors autour de moi. Les trois-quarts des chaises sont déjà occupées et je me rends alors compte du "phénomène". Devant nous, sur six ou sept rangées sont assises des femmes, uniquement des femmes. Autour de nous, les hommes, que des hommes ! Naturellement, toutes les femmes s'étaient assises d'un côté de la salle et les hommes avaient remplis les espaces restants, en prenant soin de laisser trois rangées entre les femmes et eux (là où les expats français nous sommes assis).

La chose la plus étonnante est que cela s'était fait de manière totalement naturelle, sans qu'aucune règle ne soit établie. Il était parfaitement normal pour eux de ne pas se mélanger. Et pourtant, le midi, au même endroit, avec les mêmes personnes, les hommes et les femmes déjeunent ensemble, prennent un café ensemble...

Ce contraste peut venir du fait que la cérémonie était un moment formel, durant lequel on cherche donc à respecter les traditions tandis que les repas et pauses cafés sont quotidiens et sont donc imprégnés de "modernité".

> Sébastien C.

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Couple mixte

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un français qui comme moi, est en "VIE*" à Bangalore, dans la même entreprise indienne que moi. Il est arrivé ici, il y a 2 ans, et a fini par rencontrer une indienne venue des régions tout à fait au nord-est de l'Inde, à l'est du Bangladesh. Ils sortent ensemble et l'histoire devient sérieuse. Il arrête de mettre le préservatif et elle oublie ou prend mal la pillule. Et là, arrive ce qui risquait d'arriver. Notre indienne tombe enceinte. Comme ils s'aiment, ils décident de garder le bébé. Mais c'est un choix beaucoup plus difficile à assumer en Inde qu'en France pour cette toute nouvelle maman. En effet, elle a conçu un bébé hors mariage !! La première épreuve a été d'appeler ses parents.

"Bonjour maman, tu vas bien ? Moi ça va. Au fait, j'ai oublié de te dire : j'ai un copain et je suis enceinte."

En Inde, avoir un petit copain ou une petite copine n'est souvent pas du goût des parents. Dans encore la moitié des familles, on ne choisit pas son mari (ou sa femme). Donc annoncer à ses parents qu'on a un petit ami étranger fut déjà une première épreuve. Mais tomber enceinte hors mariage a permis de détourner l'attention sur ce fait. Après le choc (côté famille française, le choc était également présent comme on peut l'imaginer), les familles sont venues voir le bébé et là, tout s'est arrangé. Voilà pour le côté familial.

Parce que pour le côté social, cette femme avait eu un bébé hors mariage ! Pour s'imaginer la situation, regardez comment étaient considérées les femmes ayant des bébés hors mariage en France il y a 80 ans. Bien que son entreprise lui accorde des congés maternité, elle a choisi de démissionner (et de ne pas avoir ces congés payés) pour ne pas avoir à supporter les regards et commentaires de ses collègues.

*Volontariat International en Entreprise

> Sébastien C.

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Goa

 

30_12_2008

Nous sommes à Goa entre Noël et le jour de l'an, LA période de grande affluence pour cette région de plages paradisiaques réputée pour ses raves parties dans le monde entier. Ce n'est plus uniquement le rendez-vous des hippies et des ravers mais également un lieu très prisé de la jeunesse dorée indienne. On s'y retrouve donc en masse pour y faire la fête et célébrer la nouvelle année. A cette occasion se tient un immense festival de musique transe sur 3 jours (plus grand festival musical d'Asie selon les organisateurs). Deux immenses scènes sont installées sur une plage privée et la musique déferle de midi à 22h. C'est l'occasion de voir une autre facette de la femme indienne. Une femme, typiquement entre 25 et 30 ans, de condition sociale plutôt élevée, danser en bikini, mini-jupe, dos-nue, décoletté très prononcé... au milieu de la foule, hommes et femmes mélangés. Ces femmes, venues avec leurs ami(e)s, leur petit ami, loin de leur famille, peuvent s'exprimer sans regard accusateur. Elles peuvent embrasser leur petit ami au milieu de la foule (très osé en Inde !), boire et discuter avec des femmes comme des hommes. Ce sont ces mêmes personnes que l'on retrouve dans les soirées un peu branchées de Bengaluru, qui profitent souvent de l'éloignement de leur famille pour s'exprimer comme elles le souhaitent.
> Sébastien C.

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